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La majestueuse salle des fêtes communale, véritable joyau architectural défiant le temps et les hommes, joua un rôle important dans l’éducation culturelle et artistique des jeunes de la ville.
Mais quelque part dans l'histoire de la ville, son évocation pour les Béni-Safiens n’est hélas point sans douleurs : la soldatesque française y avait fait des sous sols de cette structure une véritable usine à torture, où on y pratiquait l’immonde et l’innommable ...
Mais au fil du temps, cet édifice est méprisé. Ses vocations culturelles et mémorielles originelles sont ignorées et le bâtiment dépérit ce qui a relégué culturellement la ville à un rang secondaire malgré quelques timides tentatives qui s'avérèrent vaines.
C'était dans ce bâtiment monumental, que l'on parait et décorait à l'occasion, que se tenaient les différentes manifestations culturelles et artistiques. Il a connu dans les années soixante et soixante dix, la production d’un grand nombre d’artistes algériens et étrangers du monde du spectacle grâce à l’apport et au dynamisme de la société civile de l’époque.
Cette salle a accueilli de grands ténors de la chanson marocaine, avec leurs riches répertoires, connus des gens de Béni-Saf, tels le grand Abdelhadi Belkhayat, Ismaïl Ahmed, avec leurs belles mélodies, El Hadja El Hamdaouia et son rythme qui faisait valser tout le monde et d'autres encore. Les citoyens étaient souvent conviés à assister à des galas musicaux et des représentations théâtrales animés par des artistes et comédiens algériens, tel Hassan el Hassani ...
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