BENI-SAF NOTRE BELLE VILLE

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Le sabot fait son apparition

Le sabot fait son apparition

par Mohamed Bensafi

Le sabot, ce dispositif mécanique de couleur jaunâtre, qui sert à immobiliser sur place le véhicule en stationnement irrégulier, a fait son apparition à Béni Saf. Cette semaine, plusieurs automobilistes insoucieux lors de leur garage ont eu la désagréable surprise de voir, à leur retour, un machin jaune monté à l'une des roues de leur véhicule. Cette situation, synonyme d'immobilisation et d'infraction, leur impose l'acquittement immédiat d'une contravention (généralement une souche du PV est laissée sur le pare-brise) au niveau d'un bureau de poste. Quand le propriétaire tarde à se manifester, le véhicule est dégagé de la voie publique par remorquage et mis en fourrière. Et là les pénalités sont autres, explique un agent chargé de cette mission.

Il est vrai que l'été sonnant, la ville de Béni Saf est prise d'assaut par des passagers, venus de tous les azimuts, transformant les artères en magmas de carrosses. Il est vrai aussi que durant la journée, il est difficile de trouver une place, en ville ou sur la plage, pour garer son véhicule. Mais il est vrai encore qu'il n'est permis à quiconque «d'abandonner» son véhicule dans un espace de la rue, même le temps de faire des courses légères, sans se soucier de gêner la circulation urbaine, a ajouté notre interlocuteur. Et avec le sabot, une bonne partie du problème a été réglée, les automobiliste lèvent aujourd'hui la tête avant de couper le contact du moteur. Sur la rue de la République, on ne gare plus sur les deux côtés. Pour note, un sabot coûte entre 200 et 800 dinars, cependant la mise en fourrière n'est pas à écarter.



15/08/2007
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