Le narguilé fait son apparition
Le narguilé fait son apparition dans nos cafés
par Mohamed Bensafi
Le narguilé ou plus communément appelé «El-Ranguila» cette longue pipe à eau qu'on trouve en Moyen-Orient, en Egypte surtout, dans tous les lieux publics, plus particulièrement sur les terrasses de cafés, est dans nos cafés.
Mardi, dans un café de la périphérie Est de Béni-Saf, un curieux appareil ornant le comptoir, a attiré notre attention. «El-Ranguila», me répondit un jeune cafetier. Et puis, il en avait deux. Le narguilé est un appareil composé d'un flacon sur lequel se dresse une sorte de théière, munie d'une grille à la base, et de 02 longs tuyaux (bras). Le procédé est simple, on remplit le flacon d'eau, dans la théière, on met un produit sélectionné (généralement un extrait de fruits, de la pomme, de fraise...). L'appareil est placé sur une source de chaleur, souvant un kanoun. Les vapeurs de l'eau bouillonnante montent à travers un col jusqu'à la grille de la théière, s'infiltrent et s'entremêlent avec le produit. L'utilisateur, ou plutôt le consommateur de l'extrait, inhale les bouffées d'arômes en utilisant l'un des 02 bras. «C'est mon père qui les a achetés du côté de Nedroma (Tlemcen), et il paraît même qu'ils sont vendus comme des petits pains», ajoutera-t-il. Au début, il y a voilà trois mois, les clients croyaient à une farce ou à un objet d'ornement. Et dès qu'ils ont vu la chose se consommer, chacun a voulu «essayer un coup». Une première inhalation et la passion s'est installée. Tout le monde en voulait. Pour beaucoup, c'était juste pour «les yeux». Et mine de rien, c'était aussi 50 dinars la dose. Une dose, généralement, c'est «poser» une quinzaine de minutes avec cette pieuvre (le narguilé), comme préfèrent l'appeler certains jeunes. Par contre, certains ne l'ont pas trouvé à leur goût et ont préféré rester à leur préférée, la cigarette. Commandé au même titre que les autres produits de consommations, le narguilé s'accompagne généralement avec un thé. Un homme, encore attablé, (il était midi passé) nous raconte comment certains jeunes avaient aussi cru, que son utilisation était interdite par la loi, craignant même des descentes de police. Puis, avec le temps, tout est devenu naturel. Tous voulait l'essayer. Il est vrai cependant qu'avec tout ça, l'on est loin de la passion des Egyptiens. Mais, avec le narguilé, beaucoup de gens semblent se procurer des moments de plaisir, un autre goût, une autre façon de «tuer le temps».
Mardi, dans un café de la périphérie Est de Béni-Saf, un curieux appareil ornant le comptoir, a attiré notre attention. «El-Ranguila», me répondit un jeune cafetier. Et puis, il en avait deux. Le narguilé est un appareil composé d'un flacon sur lequel se dresse une sorte de théière, munie d'une grille à la base, et de 02 longs tuyaux (bras). Le procédé est simple, on remplit le flacon d'eau, dans la théière, on met un produit sélectionné (généralement un extrait de fruits, de la pomme, de fraise...). L'appareil est placé sur une source de chaleur, souvant un kanoun. Les vapeurs de l'eau bouillonnante montent à travers un col jusqu'à la grille de la théière, s'infiltrent et s'entremêlent avec le produit. L'utilisateur, ou plutôt le consommateur de l'extrait, inhale les bouffées d'arômes en utilisant l'un des 02 bras. «C'est mon père qui les a achetés du côté de Nedroma (Tlemcen), et il paraît même qu'ils sont vendus comme des petits pains», ajoutera-t-il. Au début, il y a voilà trois mois, les clients croyaient à une farce ou à un objet d'ornement. Et dès qu'ils ont vu la chose se consommer, chacun a voulu «essayer un coup». Une première inhalation et la passion s'est installée. Tout le monde en voulait. Pour beaucoup, c'était juste pour «les yeux». Et mine de rien, c'était aussi 50 dinars la dose. Une dose, généralement, c'est «poser» une quinzaine de minutes avec cette pieuvre (le narguilé), comme préfèrent l'appeler certains jeunes. Par contre, certains ne l'ont pas trouvé à leur goût et ont préféré rester à leur préférée, la cigarette. Commandé au même titre que les autres produits de consommations, le narguilé s'accompagne généralement avec un thé. Un homme, encore attablé, (il était midi passé) nous raconte comment certains jeunes avaient aussi cru, que son utilisation était interdite par la loi, craignant même des descentes de police. Puis, avec le temps, tout est devenu naturel. Tous voulait l'essayer. Il est vrai cependant qu'avec tout ça, l'on est loin de la passion des Egyptiens. Mais, avec le narguilé, beaucoup de gens semblent se procurer des moments de plaisir, un autre goût, une autre façon de «tuer le temps».
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