BENI-SAF NOTRE BELLE VILLE

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LA MINE DE BENI SAF

Dès 1865, M. Parran (promotion de 1846 de Polytechnique) organisait l'exploitation des gîtes de Mokta, dont il continue à diriger l'entreprise, à laquelle a été annexée, depuis 1879, l'exploitation des gîtes de la Tafna, à l'autre extrémité de l'Algérie. Ces exploitations, avec les 400 000 tonnes qu'elles livrent encore, ne laissent pas d'être très importantes, en tout état de cause, à raison de la nature des minerais. Elles ont été, jusqu'à ces derniers temps, les seules entreprises minérales sérieuses de l'Algérie; elles restent l'entreprise la plus considérable avec les multiples éléments qu'elle a nécessités. Dans ces dernières années, le rôle de ces minerais riches et purs a été notablement atténué par la transformation de la Sidérurgie ; il a été capital jadis pour la production des premiers aciers fondus en grandes masses, tant pour la France que pour l'Angleterre; il avait fallu une organisation particulièrement étudiée de tous les transports, de la mine jusqu'au port d'embarquement, et de là jusqu'aux ports de débarquement en Europe, pour que le minerai pût y arriver à des prix admissibles. Si, à Mokta, l'organisation est due à M. Parran, à la Tafna elle fut l'oeuvre de Rocard, et ici les installations durent prendre un caractère spécial. A Bône, on disposait d'un port public; pour la Tafna, il fallut créer de toutes pièces, à Beni-Saf, un port spécial qui, sur une côte sauvage et déserte, pût recevoir des navires de 2 à 3000 tonneaux et le munir de l'outillage permettant, sans le moindre retard, le chargement de pareilles quantités.



12/04/2006
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